Prévention santé

Focus sur le vaccin contre papillomavirus


Publié le 16 octobre 2023

Les papillomavirus humain (HPV), de quoi s’agit-il ?

Les HPV sont des virus humains appelés papillomavirus. Ce sont des virus sexuellement transmissibles et très fréquents venant se contracter en début de la vie sexuelle. Ce sont des virus qui peuvent être présents au niveau de la peau et des muqueuses.

Il existe près de 200 différents types de HPV, désignés par un numéro. Certains sont plus dangereux que d’autres. Une quinzaine d’entre eux sont considérés comme cancérigènes, notamment les HPV 16 et 18.

Les HPV peuvent autant toucher les femmes que les hommes. Généralement, l’organisme humain est capable d’éliminer le virus, mais dans 10% des cas, l’infection peut mener à des lésions pré-cancéreuses. Les HPV peuvent être à l’origine de 6 types de cancers : le cancer du col de l’utérus, de l’anus, du vagin, de la vulve, du pénis et des voies aérodigestives supérieures.

Comment prévenir les cancers HPV

La vaccination contre les HPV fait partie des moyens de protection, avec les préservatifs et le dépistage par frottis, chacun agissant à des niveaux différents, et sont ainsi complémentaires.

La vaccination permet d’éviter 6 400 cancers par an en France. Elle est indiquée pour prévenir les lésions précancéreuses et/ou cancéreuses dues aux types de HPV cancérigènes mentionnés ci-dessus.

D’abord recommandée pour toutes les jeunes filles de 11 à 14 ans, la HAS (Haute Autorité de Santé) recommande depuis 2019 d’élargir la vaccination chez tous les adolescents, c’est-à-dire toutes les personnes de 11 à 14 ans révolus (2 injections sont nécessaires), avec un rattrapage possible de 15 à 19 ans révolus (3 injections nécessaires).

Elle reste également recommandée pour les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH) jusqu’à l’âge de 26 ans.

La vaccination ne protégeant pas contre tous les HPV liés au cancer du col de l’utérus, le dépistage par frottis doit être réalisé tous les trois ans, de 25 ans à 65 ans, que l’on soit vacciné ou non. Un programme national de dépistage organisé du cancer du col de l’utérus existe depuis 2018 et s’adresse aux femmes âgées de 25 à 65 ans. Le dépistage va vérifier la présence de lésions dues aux HPV. Il permet une surveillance régulière et une intervention au plus tôt si besoin.

Campagne de vaccination dans les collèges à la rentrée

Le gouvernement a lancé une campagne nationale de vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV) dans les collèges publics et privés sous contrat volontaires, à partir de cette rentrée 2023-2024, pour tous les élèves de 5e afin d’augmenter la couverture vaccinale HPV en Île-de-France. L’objectif est d’atteindre un taux de vaccination de 30%. Il était de

Au sein des collèges, la vaccination est gratuite (sans avance de frais), ce qui laisse la possibilité de faire vacciner son enfant simplement et gratuitement. La vaccination reste cependant volontaire, et les parents peuvent préférer faire vacciner leur enfant en ville. A noter que les infirmiers et pharmaciens peuvent prescrire et administrer ce vaccin, en plus des médecins et sages-femmes.

Pour réaliser un schéma vaccinal complet de deux doses qui doivent être espacées de 6 mois minimum, nécessaires à l’efficacité du vaccin, la première dose sera proposée à l’automne. La seconde dose avant fin juin 2024.

Des équipes mobiles de professionnels issues de centres de vaccination administreront les différentes doses aux collégiens, qui devront apporter leur carnet de santé, ainsi qu’une autorisation parentale reçue à la rentrée.

Il existe un vaccin pour éviter certains cancers, pensez-y !

Pour plus d’informations sur la vaccination HPV, retrouvez :

Créée par et pour les agents publics

  • Au service des agents publics depuis 75 ans
  • Pas d’actionnaire, gouvernée par des agents
  • Un tarif selon le salaire de l’adhérent
  • Acteur de l’économie sociale et solidaire