Prévention santé

Ensemble, réduisons notre consommation d’alcool


Publié le 4 janvier 2024

Que la consommation d’alcool soit fréquente ou occasionnelle, les excès peuvent rapidement se transformer en danger, voire en addiction.

Pour débuter au mieux cette nouvelle année 2024, la campagne « Dry January » a été lancée dès le 1er janvier. Ensemble, œuvrons pour un mois sans alcool, encourageant des habitudes plus saines.

Les effets de l’alcool se manifestent rapidement, quelques minutes après la consommation. Ils se ressentent principalement au niveau du cerveau, persistant pendant plusieurs heures. Une fois atteinte, l’ivresse entraîne une altération du fonctionnement cérébral, exposant à des comportements à risques proportionnels à la quantité d’alcool ingérée.

Une fois dans le sang, l’alcool est transporté vers le cerveau, l’organe le plus sensible à celui-ci. Les molécules d’alcool interfèrent avec la communication entre les cellules nerveuses, affectant les neurotransmetteurs responsables de la transmission des signaux. Cette perturbation entraîne une diminution de l’activité cérébrale.

Les effets de l’alcool ne se limitent pas à une courte période ; ils persistent pendant plusieurs heures. La durée dépend de divers facteurs, notamment la quantité d’alcool consommée, la tolérance individuelle et la vitesse à laquelle le foie élimine l’alcool du corps. Pendant cette période, l’individu peut ressentir des altérations de ses capacités cognitives et motrices.

Les régions du cerveau responsables du jugement, de la prise de décision, de la coordination motrice et de la concentration sont particulièrement affectées. Cette altération peut rendre les individus plus impulsifs, moins capables de réagir rapidement et de manière appropriée à leur environnement. Ces comportements peuvent inclure une diminution de l’inhibition sociale, une prise de risques accrue, des décisions impulsives et une diminution de la perception des dangers. La gravité de ces comportements à risques est généralement proportionnelle à la quantité d’alcool ingérée.

Différents troubles liés à l’alcool sont généralement mis en avant :

Sur le court terme :

  • La « gueule de bois » : maux de tête, fatigue, déshydratation, perte de mémoire.
  • Le coma éthylique : conséquence d’une consommation excessive.

Sur le long terme :

  • Développement de cancers (bouche, gorge, œsophage, colon-rectum, sein). L’OMS définit l’alcool comme une molécule cancérigène avérée depuis 1988.
  • Maladies chroniques : foie (cirrhose), pancréas, troubles cardiovasculaires, hypertension artérielle, maladies du système nerveux.

Lorsqu’une femme enceinte consomme de l’alcool, celui-ci traverse le placenta, atteignant le sang du fœtus. La concentration d’alcool chez le bébé équivaut rapidement à celle de la mère. Étant donné le sous-développement du foie du fœtus, l’élimination de l’alcool est lente, nuisant à son développement.

Le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) représente la conséquence la plus grave, touchant environ une naissance sur 1 000. Il se caractérise par un retard de croissance, des anomalies faciales, des malformations et des atteintes cérébrales du bébé.

Ainsi, la consommation d’alcool pendant la grossesse est fortement déconseillée.

Pour guider la consommation d’alcool de manière responsable, de nouvelles recommandations ont été établies en 2017 :

  • Limiter sa consommation à 10 verres standard d’alcool par semaine.
  • Aller vers 2 verres d’alcool par jour maximum.
  • Intégrer des jours sans alcool dans sa routine.

En analysant les quantités d’alcool dans différentes boissons, on constate que les doses standard d’un verre contiennent la même quantité d’alcool, qu’il s’agisse d’alcool fort ou non. Cependant, la quantité de liquide varie en fonction de la teneur en alcool de la boisson consommée.

Il est crucial de rester vigilant face à toute forme d’accoutumance et de consulter un professionnel de santé si nécessaire. En participant au Dry January, la Mutuelle Complémentaire vous accompagne dans ce défi de débuter l’année avec des choix plus sains et responsables. Ensemble, construisons un chemin vers une vie sans dépendance et plus équilibrée en 2024.

Source :

https://www.alcool-info-service.fr/

https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/alcool

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