Nutri-score : ce qui change en 2025 dans le mode de calcul

Introduit pour la première fois en France en 2017, le Nutri-Score évolue en 2025 pour mieux refléter les recommandations nutritionnelles actuelles. Ce nouvel algorithme vise à guider les consommateurs vers des choix alimentaires encore plus sains et responsables.

Dans cet article, découvrons ensemble les spécificités du nouveau mode de calcul du Nutri-Score et son impact concret sur nos produits alimentaires du quotidien.

Qu’est-ce que le Nutri-Score ?

Le Nutri-Score est un outil de comparaison de la qualité nutritionnelle des aliments. Ce dernier se matérialise par un logo situé sur la face avant des produits alimentaires.

Qui est à l’origine du Nutri-Score ?

En quelques années, le Nutri-Score s’est imposé comme un repère nutritionnel clé, adopté par de nombreuses marques sur le marché français.

Cet outil a été mis en place en France en octobre 2017. Il se base sur les travaux de l’équipe du Pr. Serge Hercberg ainsi que sur l’expertise de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) et du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP). Serge Hercberg est le président du programme national nutrition santé (PNNS) et directeur de l’unité de recherche en épidémiologie nutritionnelle.

Le Nutri-Score a 2 objectifs principaux :

• Informer les consommateurs de manière claire et transparente sur la qualité nutritionnelle des produits ;
• Inciter les industriels à faire évoluer leurs recettes vers une composition plus équilibrée.

Comment lire le Nutri-Score ?

Le Nutri-Score est basé sur une échelle de 5 couleurs (du vert foncé au orange foncé) et associant des lettres allant de A (« meilleure qualité nutritionnelle ») à E (« moins bonne qualité nutritionnelle).

Pour déterminer la lettre et donc la qualité nutritionnelle du produit, le Nutri-Score calcule pour 100 gr ou 100 mL de produit, la teneur :

• En nutriments et aliments à favoriser (fibres, protéines, fruits, légumes, légumes secs) ;
• En nutriments à limiter (énergie, acides gras saturés, sucres, sel et édulcorants).

Après ce calcul, le score obtenu par un produit permet de lui attribuer une lettre et une couleur.

Pourquoi une nouvelle version du Nutri-Score ?

En 2025, le Nutri-Score évolue pour aider à mieux décrypter la qualité nutritionnelle des produits.

Les règles de calcul du score ont été révisées pour mieux prendre en compte les dernières connaissances scientifiques et les recommandations alimentaires actuelles.

Mais alors… Qu’est-ce que cette nouvelle version apporte ?

Grâce à ce nouveau mode de calcul, 30 et 40 % des produits alimentaires vont voir leur score changer. Les principales modifications portent sur les catégories suivantes : les huiles, les boissons, les produits laitiers, les produits sucrés… On vous explique !

Les huiles

• Les huiles ayant une teneur en acides gras saturés plus faible, comme l’huile d’olive, de colza ou de noix, seront désormais notées B et non plus C.
• Le classement des autres huiles végétales et du beurre reste inchangé.

Les boissons

• L’eau reste la seule boisson notée A. 
• Les boissons sucrées avec une faible teneur en sucre (<2g/100ml) seront désormais noté B et non C (ex : Volvic Citron). En revanche, les boissons contenant de forte quantités de sucres resteront classés D ou E (ex : Ice Tea, Sprite, Coca-Cola…).
• Les boissons contenant des édulcorants seront pénalisées et ne seront plus classées Nutri-Score B. Elles passeront dans la classe C, voire D ou E pour les boissons contenant des édulcorants et du sucre.

Les produits laitiers

• Les boissons lactées sucrées (laits aromatisés) ne seront plus classées A ou B mais plutôt D ou E. Celles contenant des faibles teneurs en sucre pourront être classées C.
• Les yaourts à boire sucrés et aromatisés (ex : Yop) ne seront plus classées B mais seront différenciées en fonction de leur teneur en sucre entre les classes C à E.

Les produits sucrés

• Pour les produits sucrés de manière générale, l’attribution du score sera désormais plus stricte.
• Les céréales «  petit déjeuner » à forte teneur en sucre seront désormais classées C voire D. Seules les céréales peu sucrées comme les flocons d’avoine seront classées A ou B.

Autres produits concernés par la mise à jour du Nutri-Score

• Les poissons gras (sardines, maquereaux, etc), riches en oméga 3, seront désormais mieux notés.
• Les produits riches en sel (biscuits apéritifs, soupes, etc) seront moins bien notés. Cette évolution prend en compte les effets néfastes d’un excès de sel, notamment son lien avéré avec des pathologies cardiovasculaires comme l’hypertension.
• Les aliments complets, riches en fibres (céréales complètes, pain complet, etc) seront mieux différenciés par rapport aux produits raffinés (riz, pâtes, etc).
• La volaille sera désormais mieux classée que la viande rouge dont la consommation est à limiter.

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Bon à savoir : Les fibres, indispensables au bon fonctionnement de notre organisme

• Régulation du transit intestinal ;
• Effet satiétogène ;
• Protection du système immunitaire ;
• Rôle anti-inflammatoire ;
• Régulation du taux de sucre et du cholestérol dans le sang.

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Ce qu’il faut retenir : les principaux changements de score

Produits mieux notés avec le nouveau Nutri-Score

• Poissons gras
• Huiles riches en bonnes graisses
• Fromage à pâte dure à faible teneur en sel
• Fruits à coque non salés
• Certaines eaux aromatisées

Produits notés plus sévèrement avec le nouveau Nutri-Score

• Viande rouge
• Produits salés
• Produits sucrés
• Boissons contenant des édulcorants
• Plats préparés et pizza industrielles
• Produits laitiers sucrés
• Pain blanc et pain à forte teneur en sel

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Sources :

Santé Publique France ; Santé Publique France ; blog Nutri-Score de l’Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle (EREN)