Santé

Décryptage de l’endométriose : comprendre, agir, et vivre mieux


Publié le 20 mars 2024

L’endométriose, une pathologie gynécologique affectant profondément la vie de nombreuses femmes, reste souvent mal comprise et sous-diagnostiquée. Bien qu’elle ait été identifiée il y a plus d’un siècle, ses implications et son traitement continuent d’évoluer.

L’endométriose est au cours des années devenue un enjeu de santé majeur touchant environ une femme sur dix, selon les données de l’assurance maladie (2023). Cette pathologie se caractérise par la présence de muqueuse utérine en dehors de la cavité utérine. Ainsi, une réaction inflammatoire se crée, formant des lésions et des cicatrices.


Les lésions de l’endométriose présentent des caractéristiques similaires à celles de la muqueuse utérine. Elles sont sensibles aux hormones ovariennes, notamment les œstrogènes, et se développent et saignent à chaque cycle menstruel. C’est pourquoi l’endométriose est fréquemment qualifiée de maladie estrogéno-dépendante.


Elle se présente sous deux formes distinctes : l’endométriose externe, caractérisée par la présence de tissu endométrial en dehors de l’utérus, et l’endométriose interne ou adénomyose, où ces tissus sont retrouvés dans le myomètre.

Le diagnostic de l’endométriose reste souvent un défi, avec des symptômes pouvant être confondus avec ceux d’autres affections. Les douleurs menstruelles sévères, les troubles digestifs et l’infertilité sont parmi les signes courants de cette maladie. Bien que des avancées aient été réalisées dans les méthodes de diagnostic, il reste encore beaucoup à faire pour garantir un dépistage précoce et précis. De manière générale, le diagnostic apparaît en moyenne avec sept ans de retard.

Alors que les recherches continuent à explorer les origines de l’endométriose, les traitements conventionnels tels que la chirurgie et la procréation médicalement assistée restent des options vitales. Cependant, un nombre croissant de femmes se tournent vers des approches alternatives, parmi lesquelles la nutrithérapie occupe une place de choix.

Notre corps possède des mécanismes, notamment le foie, chargés de filtrer les hormones présentes dans notre circulation sanguine, les décomposant pour les éliminer par les urines et les selles. En période de déséquilibre hormonal, le foie peut être submergé, laissant les œstrogènes moins dégradés et plus agressifs pour l’organisme. Cette situation peut entraîner des troubles du transit, comme la constipation.

Afin d’alléger la charge du foie, une alimentation équilibrée et adaptée est recommandée pendant les périodes de crise. Des mesures de détoxification peuvent être entreprises, privilégiant des aliments faciles à digérer et favorables à la détoxification, tels que le radis noir, les fruits et légumes cuits, les soupes et les bouillons, ainsi que les aliments lacto-fermentés comme les yaourts riches en probiotiques.

Pour prévenir l’aggravation des symptômes liés à l’endométriose, il est également conseillé d’adopter une alimentation anti-inflammatoire. Cela passe par un équilibre entre les acides gras oméga-3 (anti-inflammatoires) et oméga-6 (pro-inflammatoires). On retrouve des oméga-3 notamment dans les huiles végétales.

De même, il est conseillé d’éviter des aliments pro-inflammatoires tels que le lait de vache, le gluten, les glucides simples et l’alcool pour contribuer à réduire l’inflammation et à atténuer les symptômes.

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Sources :

ameliEndofranceSanté france

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